À ce jour, la majeure partie des consultations ostéopathiques est liée à un « mal de dos ». Par conséquent, ces douleurs sont au cœur des préoccupations d’un large public.
La colonne vertébrale est notre soutien, c’est grâce à elle que nous pouvons réaliser toutes nos activités quotidiennes.
Chaque vertèbre a un rôle spécifique, notamment protéger notre système nerveux constitué de nerfs et de la moelle épinière.
Il faut savoir que le cerveau envoie des messages à travers la moelle épinière et les nerfs rachidiens pour que chaque cellule sache quoi faire. Par l’intermédiaire de ce procédé, toutes les fonctions vitales sont assurées. C’est la colonne vertébrale qui s’occupe de protéger ce système de communication entre l’esprit et les organes.
C’est pour cette raison que lorsqu’il y a un blocage d’une vertèbre, aussi minime soit-il, un nerf se comprime et devient alors un obstacle à destination des messages. De ce fait, le fonctionnement du corps dépend de la colonne vertébrale. Chaque partie du rachis correspond à un organe, une émotion et une douleur.
En ce qui concerne la zone cervicale, elle se situe entre le crâne et les épaules et est constituée de sept vertèbres cervicales.
C1 : c’est le soutien et l’équilibre de la tête. Une pression trop intense engendrée à ce niveau là peut provoquer des maux de tête, des problèmes pour exprimer ses émotions ou des déséquilibres dans le système nerveux (troubles de la mémoire, névralgies faciales, troubles de l’équilibre).
C2 : elle est en relation avec les yeux, le nez par conséquent l’odorat et les oreilles. Elle peut causer des otites, des rhinites, des céphalées et des névralgies de la face.
C3 : elle est liée au nez, à la bouche et au visage. Elle entraine des rhinites, des amygdalites, des névralgies faciales et de l’hypertension.
C4, C5 et C6 agissent ensemble. Elles sont interdépendantes ; par conséquent, quand l’une d’entre elles a un blocage, cela se répercute automatiquement sur les deux autres. Elles concernent le diaphragme, l’œsophage, le pharynx et le larynx, les cordes vocales, les poumons et le cœur, le plexus solaire et la glande thyroïde. Ces dernières peuvent provoquer des difficultés respiratoires dont l’asthme, des angines, une aphonie et des troubles de la déglutition. Un dérèglement de la thyroïde peut déclencher une irritabilité, une fatigue physique et intellectuelle, un goitre, un déséquilibre pondéral, …
Pour la région dorsale, il existe douze vertèbres qui s’étendent des épaules jusqu’au tour de la taille. Lorsque l’un de ces vertèbres est affectée, cela correspond à un dysfonctionnement général ainsi qu’à un manque d’énergie envers les membres inférieurs.
D1 : elle se rapporte au coude et au bout des doigts, ainsi qu’aux bronches, poumons, médiastin, thymus et sein. Elle peut entrainer une déficience du système immunitaire, des difficultés respiratoires voire des maladies pulmonaires, des douleurs mammaires, une fatigabilité physique et intellectuelle.
D2 : elle représente la vertèbre du cœur et des poumons, mais aussi celle des &motions et des sentiments. Elle peut causer des troubles de la tension artérielle (hyper ou hypotension), des troubles cardiaques et une déficience du système immunitaire.
D3 : elle est liée à la poitrine dont le diaphragme notamment qui intervient dans la respiratoire mais aussi dans les émotions. Puisque, lorsque nous avons une sensation d’oppression à ce niveau là, cela se répercute de manière physique et émotionnelle.
D4 : elle a un lien direct avec la vésicule biliaire ainsi qu’avec les désirs, les plaisirs et les tentations. Cette vertèbre est au centre du corps, elle a donc pour rôle d’équilibrer notre quotidien.
D5 : elle est en relation avec l’estomac, le foie et la circulation sanguine. Elle régule et s’occupe de nos actions et nos problèmes. Cette vertèbre peut conduire à des reflux gastriques, de l’aérophagie et de l’anxiété ;
D6 : elle est associée à l’estomac et cause donc des gastrites, des ulcères et une difficulté à la digestion. Elle est le lieu de l’acceptation de ce qui se passe et de l’auto-critique.
D7 : elle est liée à la rate, au pancréas, au duodénum et au diaphragme. Elle entraine de l’anxiété, des difficultés respiratoires et nous suggère qu’il est nécessaire de se détendre et de dormir.
D8 : elle est connectée au foie, à la rate et au diaphragme. Elle abrite les peurs et les insécurités et s’adjoint à une douleur dans le diaphragme.
D9 : c’est la vertèbre des glandes surrénales. S’il y a un blocage, des allergies se déclenchent et les émotions sont accrues (plus importantes). Cela se traduit par une déficience du système immunitaire et une fatigue notable.
D10 : elle représente l’intestin grêle qui cause des troubles du transit intestinal, une digestion difficile ainsi que des tensions avec une sensation d’insécurité.
D11-D12 agissent ensemble. Elles sont en lien avec les reins, l’uretère, la vessie et le colon ascendant et descendant ; chez la femme, elle se réfère aux trompes de Fallope tandis que chez l’homme, elle se rapporte à la prostate. Elles peuvent créer une paresse intestinale, des troubles urinaires ou encore des règles douloureuses. Sur le plan sentimental, ces deux dorsales se basent sur la critique et l’envie.
La partie lombaire est constituée de cinq vertèbres situées en bas du dos. Ces dernières ont un rôle de soutien pour notre région supérieure et assurent la communication avec la région inférieure. Les lombaires peuvent être très douloureuses en cas de lombalgies, par exemple lorsque nous pratiquons un exercice trop difficile physiquement (port de charge trop important) ou lorsque nous avons une mauvaise position au moment de nous asseoir. Ces vertèbres sont essentiellement liées à la sexualité et à la sécurité.
L1 et L2 collaborent ensemble. Elles sont connectées aux intestins. Un déséquilibre peut causer une paresse intestinale avec de la constipation et une indigestion. Quand celles-ci sont affectées, nous nous sentons seuls, ce qui engendre des conflits internes.
L3 : c’est la vertèbre des organes génitaux (ovaires et testicules). Elle peut engendrer des règles douloureuses et une stérilité.
L4 : elle se réfère aux jambes et engendre des problèmes au niveau du nerf sciatique et du nerf crural.
L5 : elle se rapporte aux membres inférieurs (genou, jambe, pied) pouvant causer une mauvaise circulation (jambes lourdes) et une sciatique.
Pour finir, le sacrum se compose de cinq vertèbres sacrées soudées entre elles. Cette dernière représente la sphère génitale et les organes du petit bassin. Elle est en lien avec les désirs sexuels et le contrôle ; un déséquilibre à cet étage là se répercute au niveau hormonal (dysménorrhées par exemple) et circulatoire avec une mauvaise circulation ans les jambes.
En conclusion, l’ostéopathie par son approche hollistique montre bien que même si la symptomatologie est locale, celle-ci ne correspond pas forcément au siège du blocage. La connexion existante entre la colonne vertébrale et les organes permet donc comprendre plus facilement l’étiologie de nombreuses douleurs, quelles soient physiques ou psychiques.
Sources :
médecine.savoir.fr
www.kinesitherapie24.com